Choisissez une catégorie

6 faits insolites à propos de Johannes Vermeer

11 May, 2022
Johannes Vermeer resta presque inconnu jusqu’au 19ème; il fut largement ignoré des livres d’histoire, et on connaissait très peu sur sa vie privée.

 

1. Ses réussites artistiques passèrent largement inaperçues tout au long de sa vie et dans les siècles qui suivirent.

Bien que Vermeer ait maintenant sa place dans les livres d’histoire, comme l’un des plus grands peintres de l’âge d’or hollandais, il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’au 19ᵉ il n’eut pas, ou très peu, de succès en tant qu’artiste, et beaucoup de ses toiles étaient attribuées à d’autres artistes hollandais comme Metsu et Mieris.

Ce n’est qu’après la publication du catalogue raisonné des travaux de Vermeer en 1866 par Théophile Thoré-Bürger’s, qui les mirent en valeur rapidement, que son travail acquis un renom pour ses représentations de la vie des classes moyennes dans des intérieurs réalistes.

 

2. Le maître Hollandais ne reçu pas d’enseignement formel, ceci suggérant qu‘il était autodidacte.

Parce que les preuves et les détails de sa vie sont minimes, où et avec qui – si qui il y a – Vermeer fit son apprentissage reste un mystère. Bien sur les théories abondent à savoir qui aurait put lui apprendre l’art de la peinture, mais le consensus général, accrédité la première fois par l’historien de l’art Américain Walter Liedtke, est qu’il était autodidacte.

 

3. Il n’y a au monde que 36 tableaux de Vermeer

Vermeer était un peintre intense et méthodique qui travaillait en portant une grande attention aux détails. Ce faisant, ses créations était limitées ; on ne compte que 36 toiles qui portent son nom.

De plus, Vermeer ne signa aucune de ses œuvres et n’en data que trois (L’entremetteuse, 1656, Le géographe, 1668-1669, et L’astronome, 1668), rendant ses œuvres difficiles à identifier pour les experts. Pour ajouter à la confusion, les experts n’osent pas trop s’avancer à authentifier des Vermeer du fait qu’il influença beaucoup de peintres à l’époque et par peur des copies.

 

4. À la fin des années 30 et début des années 40, un faussaire vendait des copies qu’il faisait passer pour des Vermeer nouvellement découverts.

De 1938 à 1945, Han van Meegeren créa des toiles qu’il fit passer pour des Vermeer originaux, trompant ainsi les experts et les collectionneurs, et lui rapportant une somme équivalente à 30 millions de Dollars US aujourd’hui.

Ce ne fut qu’après-guerre qu’un étrange concours de circonstances révélèrent ses contrefaçons.  Ayant vendu une toile à Hermann Goering, la célèbre enflure Nazie, van Meegeren se défendit des accusations de collaboration avec les Nazis en avouant lui avoir vendu une contrefaçon. En tant que tel van Meegeren se targua d’avoir berné l’ennemi Nazi. Il fut cependant condamné pour fraude à un an de prison.

 

La lettre d'amour de Johannes Vermeer

5. En 1971, la Lettre d’amour de Vermeer fut dérobée au Palais des beaux arts de Bruxelles.

Le 23 septembre 1971, un jeune homme de 21 ans, Mario Roymans, entra par effraction au Palais des Beaux Arts de Bruxelles et déroba « La lettre d’amour », qui était un prêt du Rijksmuseum d’Amsterdam.

Le tableau fût sévèrement endommagé pendant les deux semaines où il disparu. Quand Roymans s’aperçu que la toile était trop grande pour passer par la fenêtre par laquelle il s’était introduit, il l’ôta de son cadre avec un épluche patate et la fourra la toile dans sa poche arrière. Il l’ensevelit plus tard dans la forêt où elle subit des dégâts des eaux, puis la cacha sous son matelas où elle fut écrasée.

Après qu’on l’ait récupérée, un comité international d’expert fut convoqué pour sa restauration.

 

6. Malgré la carrière qu’il s’était choisi, Vermeer questionnait le rôle et l’impact de l’art pictural, comme dépeint dans son tableau « Artiste dans son studio »

« Artiste dans son studio », aussi connu sous « L’allégorie de la peinture » ou « Peintre dans son studio » est l’une des toiles les plus connues de Vermeer, et elle suggère que Vermeer étudiait le rôle de l’artiste au travers de son propre travail, tout en cherchant la gloire, peut être.

La femme dépeinte est censée symboliser la déesse Grecque Pheme, la personnification spirituelle de la gloire, ou Clio, la muse de l’Histoire (ceci étant symbolisé par la couronne de laurier, la trompette et le livre qu’elle tient).

La carte au mur du fond souligne les thèmes historiques présent dans le tableau. Puisque l’homme qui y est peint est censé être un autoportrait, cela laisse à penser que Vermeer se posait la question de la place de la peinture en tant qu’effort de l’artiste, et qu’il s’interrogea non seulement sur la position de l’art dans l’histoire, mais aussi de sa position en tant qu’artiste.

 

Vous trouverez sur Wikipedia un très bon article complet à propos de Vermeer.

Tag(s) :  Vermeer